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Assurinfo s’est entretenu avec Birgit Hannes : étendre la visibilité jusqu’au niveau local

BH

Brocom, la célèbre plateforme de promotion du courtage, a depuis peu une nouvelle présidente. Birgit Hannes, directrice commerciale chez Allianz, assumera cette responsabilité pour les deux années à venir. Assurinfo a posé cinq questions à Birgit sur Brocom et le courtage.

  • Brocom est connue comme étant une machine de marketing bien huilée, comment la dirigez-vous?

Mon rôle en tant que présidente est de mettre toutes les visions et idées autour de la table et d’en dégager une approche unanimement soutenue. L’équipe Brocom (Annie, Frederic et Patricia) se met ensuite au travail. En collaboration avec les 16 autres entreprises et avec la FVF et Feprabel, je m’efforce en tant que présidente d’assurer la promotion du courtage d’une manière convaincante.

Par le biais de campagnes, Brocom tente d’induire chez le client le réflexe consistant à se dire « si j’ai besoin d’une assurance ou si j’ai une question à poser, je peux m’adresser à mon courtier ». Cette année, nous souhaitons répéter encore plus activement cette suggestion de prendre contact avec un courtier d’assurances. En outre, nous misons sur davantage d’« activation » locale. En collaboration avec les fédérations, nous prendrons des initiatives afin de faire vivre davantage nos campagnes nationales au niveau local, par le biais des médias sociaux du courtier mais aussi au sein même du bureau du courtier.

  • Tous les courtiers s’inscrivent-ils déjà dans cette approche ?

Encore trop peu de courtiers font usage des possibilités de marketing qui leur sont offertes. Un de nos objectifs est de les impliquer plus activement dans les campagnes. Nous proposons par exemple des écrans numériques qui leur permettent également de diffuser au sein de leur bureau toutes sortes de vidéos de promotion ou de bannières publicitaires des assureurs à l’intention des clients. 440 courtiers le font déjà. Nous développerons encore davantage ce genre d’actions dans les mois à venir afin d’étendre cette visibilité nationale au niveau local.

  • Dans les campagnes récentes, vous répétez à chaque fois le message « Je checke avec mon courtier ». Cet appel est-il bien entendu ?

Ces derniers temps, nous constatons que 56 % de clients de plus qu’il y a un an se rendent sur le site Internet « courtier en assurances » et cliquent sur le bouton « trouvez un courtier près de chez vous ». Il s’agit vraiment de beaux résultats.

  • Brocom lance-t-elle chaque mois un thème différent ?

Nous établissons un calendrier annuel pour proposer quelque chose de nouveau chaque mois, à l’exception d’une courte pause en été. Ces thèmes sont choisis en fonction des saisons ou de l’actualité au sein du secteur. En avril, nous avons ainsi choisi le thème des pensions parce que, peu de temps avant, Assuralia avait également concentré ses efforts sur les pensions. Nous faisons également une tournante entre les thèmes qui concernent les groupes-cibles des particuliers, des indépendants ou des entreprises. La plupart des campagnes se font sur support numérique et nous employons de temps à autre le canal de la télévision et/ou de la radio. Depuis puis, nous expérimentons également les podcasts.

  • La part de marché des courtiers est encore en légère augmentation. Ils ont pourtant craint pendant des années la digitalisation ?

La véritable force consiste à combiner la digitalisation et le contact physique : être phygital. Nous sommes intimement convaincus que les clients continueront à avoir besoin à l’avenir de ce contact humain lors de moments cruciaux. Cela restera un atout très important. Il n’empêche que les fédérations concernées et les assureurs encouragent les courtiers à sauter dans le train de la digitalisation. Brocom contribue, tout comme Portima, au succès de ce canal de distribution. Il y a, d’une part, notre soutien sur le plan marketing et, d’autre part, les outils techniques pour l’échange d’informations. Ces deux atouts, que l’on ne retrouve pas dans d’autres pays, expliquent le succès du courtage dans notre pays.

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