Quand parle-t-on de vandalisme ?

Rétroviseurs, antennes ou sigles arrachés, voitures éraflées, vitres cassées, bâtiments, arrêts de bus ou trains couverts de graffitis, fleurs arrachées dans un jardin devant une maison ou dans un parc… Tout le monde a déjà été confronté, dans son environnement direct ou non, à ces actes de vandalisme.

Le vandalisme consiste à endommager ou à détruire intentionnellement des biens qui sont la propriété d’autrui. D’un point de vue matériel, ces actes ne rapportent rien à leurs auteurs. Les vandales agissent généralement par ennui, par vengeance ou simplement par jeu.

Que faire ? 

Qu’il s’agisse de votre habitation, de votre magasin ou de votre véhicule, déposez toujours plainte auprès de la police si vous êtes victime d’un acte de vandalisme. La police dressera un procès-verbal des faits.

Pour la réparation, faites une déclaration de sinistre auprès de votre assureur, en renseignant le numéro de procès-verbal de votre plainte. Veillez également à transmettre le plus grand nombre possible de pièces justificatives, comme des photos et des factures d’achat.

Quand êtes-vous assuré ?

Vous pouvez faire appel à une assurance qui couvre les dégâts matériels, comme l’assurance incendie, l’assurance omnium ou l’assurance vol. Soyez toutefois attentif aux exclusions. Tandis que toutes les assurances incendie renferment une couverture des dégâts causés par un incendie ou un bris de vitre, toutes n’indemniseront par exemple pas les dégâts causés par des graffitis sur la façade de votre habitation. 

Si vous avez uniquement souscrit une assurance RC obligatoire pour votre voiture, vous devrez payer vous-même les réparations. L’assurance RC indemnise uniquement les dégâts que vous causez vous-même à la partie adverse lorsque vous occasionnez un accident. La plupart des assurances mini omnium n’indemnisent pas non plus les dégâts causés par des actes de vandalisme. En outre, bien que votre omnium puisse se révéler utile pour réparer une bosse sur votre nouvelle voiture, il se peut toutefois que des dégâts causés exclusivement au niveau de vos pneus ne soient pas couverts par votre contrat d’assurance. Tenez également compte du fait que la plupart des contrats prévoient une franchise. Vous devrez alors payer vous-même une partie des dégâts. Vérifiez donc toujours attentivement les conditions de votre contrat ou demandez conseil à votre assureur.